Historique
Une présence historique : Une école catholique bien implantée sur son territoire
Réponses aux besoins de l’éducation pour tous avant les lois Ferry
1863 : le nouvel évêque de Périgueux, Monseigneur Dabert, se veut un prélat de l’action : dans le contexte de la reconquête missionnaire, il introduit dans son diocèse un grand nombre de communautés religieuses, il ouvre et soutient plusieurs écoles : pour lui, l’instruction dans les campagnes est une nécessité.
1864 : premier poste au Fleix ouvert par soeur Hélène de la communauté des soeurs de Saint-Etienne de Lugdarès (Ardèche) dans l’actuel bâtiment, propriété de la famille Chacornac.
Après 17 ans de services dévoués d’instruction auprès des enfants et celles de leurs familles, elle retourne en Ardèche pour devenir Soeur supérieure. Elle est remplacée par une nouvelle religieuse.
1893, après les lois Ferry, l’inspecteur d’Académie délivre les pièces nécessaires pour la reconnaissance de l’enseignement.
Obligations laïques, réactions de la communauté éducative
Le 4 septembre 1904 (mise en place des lois de séparation de l ‘Eglise et de l’Etat) à la suite de l'ordre national d'Emile Combes, le président du Conseil, les gendarmes de Port-Sainte-Foy viennent signifier aux soeurs de Saint-Joseph la fermeture de leur école. Trois semaines leur sont accordées pour faire leur déménagement. Celles-ci refusent de signer le procés verbal et de donner les noms des propriétaires sous prétexte de la liberté d’enseignement. Quand les gendarmes reviennent le 4 octobre, la maison est fermée.
Dorénavant, des institutrices laïques feront la classe : Mesdemoiselles Marie-Joséphine Aurand et Marie Roussel sont ainsi placées.
Très vite, les parents membres d’un comité de soutien à l’école retroussent leurs manches pour trouver une solution pour leurs enfants : l’enseignement se fera sur l’actuel bâtiment de la Cotie, entre vendanges et travaux de récoltes ils réaménagent le site et pourvoient au confort. L’inspecteur donne son accord, et le 19 novembre, les cours reprennent. 38 filles arrivent le premier jour, il en arrivera d’autres en suivant.
Le 13 août 1905 : première distribution des prix à « l’école libre », fête très réussie
Retour de la congrégation pendant la seconde guerre mondiale :
Mademoiselle Victorine Vidil enseigne durant 29 ans à « l’école enfantine » jusqu’en 1941 ainsi que Mademoiselle Aurand qui enseigne jusqu’au certificat d’étude. L’école est mixte, les garçons y sont admis jusqu’à l’âge de 7 ans. Par manque d’enseignants, les religieuses de la congrégation reprennent le service d’enseignement et d’entretien de l’école soutenue par la présence de laïques, puis très vite en binôme avec des enseignants laïques et tous formés dans les écoles normales.
Loi Debré (31 décembre 1959) : l’école catholique sous contrat d’association avec l’Etat
De nombreux conflits de reconnaissance entre l’école et l’inspection académique de Dordogne dans les années 60.
En 1962, l’école Saint-Joseph intègre l’école libre de La Force qui est obligée de fermer.
1980 : le Préfet accepte enfin la transformation de contrat simple en contrat d’association avec l'Etat. L’inspecteur d’académie félicite la directrice pour le travail et les résultats des élèves.
Depuis sa création, l’école Saint-Joseph met en avant sa spécificité d’école catholique ouverte à l’accueil de tous. Cela lui permet des audaces et essais de pédagogie. C’est aussi une école familiale inscrite dans le patrimoine de la commune de Fleix.
Date de dernière mise à jour : 05/07/2021